Q : Selon vous, qu’est-ce que le « stress » ?
R : Le stress n’est pas une chose mais un processus, tout comme la dépression, l’anxiété ou tout autre trouble psychologique ou psychosomatique. La raison pour laquelle la médecine et la plupart des thérapies existantes n’arrivent pas à adresser ces troubles de façon satisfaisante, c’est dû au fait qu’ils essaient de traiter « la chose », le symptôme, et donc non pas la cause.
Pour comprendre la cause de chaque trouble, il faut comprendre le fonctionnement global de l’être humain.
D’abord, il faut comprendre que nous ne sommes pas des machines faites d’os et de chair dont on peut changer des morceaux sans conséquence. L’être humain est fait de plusieurs corps : le corps énergétique, le corps émotionnel, le corps mental et dernièrement le corps physique. Chaque pensée, chaque émotion, chaque organe émettent leurs propres vibrations selon l’état dans lequel la personne se trouve. Chaque interaction avec les autres a, à son tour, de fortes répercussions sur les états énergétiques, émotionnels, mentaux et physiques de chacun de nous.
Il nous est arrivé à tous, je crois, d’être en présence d’un inconnu et que, sans qu’il nous fasse rien, nous nous sentions mal à l’aise. Ceci est un exemple de la façon dont nous communiquons entre nous en réalité. La communication verbale vient en dernière position.
La neuroscience vient de découvrir que le cerveau de la personne en face de nous arrive à percevoir ce que nous allons dire quelques secondes avant que nous-mêmes ne nous rendions compte de ce que nous voulons lui transmettre.
Si l’on cherche à guérir un trouble ou à apprendre à mieux exploiter nos capacités, l’on doit commencer par s’instruire correctement de l’étendue de ce qu’on appelle “l’être humain”: notre éducation, notre vécu, nos croyances, notre entourage, nos traumatismes d’enfance et nos peurs en tant qu’adulte, notre rythme et hygiène de vie, nos espoirs et nos désillusions, et le plus important – la relation que nous avons avec notre partie spirituelle. Et c’est bien là que nous avons des problèmes : la médecine, la psychologie et toutes les autres thérapies « règlementées » sont nées des théories matérialistes datant des siècles précédents, qui excluent complètement d’équation le rôle et le pouvoir de notre esprit. « Le travail de l’esprit » est devenu par la suite le commerce d’un grand nombre de personnes méconnaissant ce qu’elles proposent – des mélanges d’un peu de philosophie orientale, un peu de pseudo-science occidentale, et voila ! votre novelle technique « X-ologie, Z-entologie et toute la charade égotique aux noms gonflés d’orgueil de notre siècle ; ou carrément des charlatans prenant au piège les personnes ayant le plus besoin d’une compréhension qui échappait à la médecine.
Aujourd’hui, nous sommes devant le dilemme de choisir entre l’approche rigide de la science du siècle dernier, et donc de nous « doper » avec des médicaments qui causent beaucoup plus de dégâts que de bienfaits, ou de choisir la voie « alternative » et les multiples « guérisseurs ».
La réponse se trouve, comme pour tout, dans le juste milieu.
Le spécialiste en santé et performance humaine doit avoir développé, à la fois, son sixième sens de guérisseur et une approche scientifique. En réalité, un vrai guérisseur est aussi un scientifique, et un vrai scientifique peut aussi bien guérir – mais là, je ne parle pas de la science actuelle.
Les personnes d’aujourd’hui qui s’autoproclament guérisseurs, pour la plupart sont souvent victimes de leur manque d’éducation intellectuelle qui les empêche de comprendre le processus même de la guérison. À cause de cela, ils commettent l’erreur d’inculquer d’autres croyances erronées à leur clients (dépendance d’un protocole, dépendance à l’égard d’esprits malveillants ou bienveillants, dépendance du « savoir » et/ou des « pouvoirs spéciaux » du guérisseur, etc.), sans éduquer la personne à devenir autonome, comprendre comment la maladie a pu s’installer et comment ils peuvent prévenir d’autres troubles.
Les formations thérapeutiques, même celles d’un psychologue, ne sont pas suffisantes pour prétendre savoir aider une personne comprendre et résoudre ses troubles. À 20 ou 30 ans on ne peut pas prétendre de savoir ce que c’est la vie, la douleur, l’échec, et en général, la plupart des théories dans la psychologie actuelle sont soit erronées, soit à moitie vraies. L’âge, à son tour, n’est pas une garantie du savoir, l’on peut vivre une vie entière sans grande chose apprendre autre que ce que nos années académiques et les protocoles nous ont dit qu’il faut faire. Il y a, bien sur, des exceptions dans les deux cas.
Où se trouve la vérité alors ? Qui a les solutions ?
La réponse : Vous-mêmes ! Le rôle d’un vrai spécialiste est de vous guider vers votre propre savoir et de vous aider à déchiffrer les messages que vos troubles essayent de vous transmettre. Le reste, sera fait par l’intelligence de votre propre corps-esprit. Parfois il suffit que la personne soit comprise dans sa globalité pour qu’elle se remette.
Q : Qu’est-ce que le stress alors ? Ce monstre a mille têtes responsables de la plus grande partie de nos troubles?
R : « Le stress » c’est le résultat de l’interaction avec un océan d’information – visible et non visible – que, à cause du manque de savoir de qui l’on est et de l’univers dans lequel on vit, on traduit de manière erronée.
Q : Alors qu’est-ce que la guérison ?
R : Je demanderais d’abord ce qu’est-ce la maladie car sans maladie nous n’aurions pas besoin de parler de guérison. Et la je vous répondrais que la maladie c’est l’ignorance de Soi. Donc, per a contrario – la guérison c’est la connaissance de Soi. Rien d’autre, rien de magique, rien d’extraordinaire que cela.